Je suis allé voir le parc de Belleville (nord de Paris) sur un coseil d’un ami, naturaliste chevronné. C’était effectivement un beau parc, avec notamment une partie sauvage interdite d’accès. Mais vu que c’était un dimanche après-midi, le moment n’était pas propice à l’observation.
Avec ma femme, nous sommes allés ensuite boire un café dans le quartier et en rentrant, sommes passé devant une grande église. J’ai remarqué des traces de fiente sur ses murs, et décidai d’y retourner quelques jours plus tard.
A peine une demi-heure d’attente, et voilà que les silouhettes de petit rapace apparurent sur la tour du monument : des jeunes faucons crécerelles. Leur apparence était comme les adultes mais ne savaient pas encore chasser et attendaient là, perchés sur la paroi, que les parents viennent apporter le repas.
Une heure plus tard, un des parent était arrivé avec un passereau dans les serres. Les jeunes s’étaient envolés en lançant des « kékékéké », mais un seul, le plus rapide ou adroit qui s’est saisi de la proie. Il est allé dans un angle mort pour manger tranquillement. Les trois autres étaient revenus sur leur poste et attendaient sagement.
Je serai en Bretagne cette semaine et renouvellerai ce blog durant le week-end.