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Lorient

lorient
L’obscurité arrivait lorsque je marchais parmi les dunes.
J’ai repéré un bois de pin pour passer cette dernière nuit. L’ avantage de « marcher léger », c’est bien cela : on peut improvier son parcours, décider au dernier moment où dormir ,,, un peu comme un vagabond, comme un animal.

Les pins m’ont bien protégé du vent, j’avais eu presque chaud dans mon sac de couchage. Je me suis réveillé peu avant l’aube, et commençais à marcher le long de la côte. Le ciel carmin du petit matin, avec la ville de Larmor en silhouette, puis les rochers et plages éclairés par les premiers rayons du soleil : ce sont des visions privilégiées, réservées au marcheur matinal.

Arrivé à Lorient, je remarquai la marée verte dans l’estuaire. Les algues vertes qui ont profité des substances nutritives issues de notre civilisation, étaient venues s’échouer là. Comme ce n’est guère un site touristique, on ne s’est pas soucié de les enlever… Un paysage étrange, contrastant avec tout ce que j’avais vu sur mon parcours breton.

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