Sur l’étal des poissons au supermarché, on a trouvé des chinchards frais. Ma femme en a profité pour faire quelques plats (qui se trouvent rarement sur la carte des restaurants :ce sont des recettes de cuisine familiale).
En premier, le « namerou » : une sorte de tartare de chinchard, avec de pâte de soja (miso) et ciboulette finement coupée. C’est un plat qu’on trouve au Japon dans certaines régions, en particulier à Chiba d’où ma femme est originaire.
Ensuite, la soupe avec des abats, faite simplement avec un peu de poireau. Toute l’essence du poisson se trouve dans les tête, nageoires, arêtes … un peu à l’image de la bouillabaisse.
Et enfin, le meilleur : le blanc. Mijoté avec sauce de soja, gingimbre et « mirin » (sauce alcoolisée et sucrée). C’est une délice, à consommer délicatement avec un saké bien frappé (à défaut, un bon petit blanc…).
Ah la la! Les petits plats de Tsuné!
Hé hé !
Le blanc, j’aurai pu le faire, ainsi que la soupe, mais le tartare sûrement pas : il faut être méticuleux et patient , comme mon épouse…