Poisson ballon, poisson globe, fugu ou encore poisson qui tue, le tétraodon n’est plus un mystère pour les Occidentaux, vu les articles ou émissions qui lui ont été consacré.
A ma connaissance, ce poisson n’existe que très peu dans les eaux européennes (une ou deux espèces en Méditerranée), alors que plusieurs vivent sur les côtes au Japon.
On en fait même de l’élevage car la demande est forte : la chair est fine, les abats font une excellente soupe, le blanc est succulent et … pour les gastronomes compatriotes, son foie constitue une merveille ultime.
Mais ce voyage gustatif risque d’être sans retour, le foie en question contenant la terrible tétrodotoxine (le cuisinier qui vous le prépare doit posséder de toute façon un diplôme d’Etat).
Il va de soi que les gourmets ne goûte, paraît-il, qu’une partie infime du dit foie.
J’aime bien manger mais je tiens à rester en vie encore quelque temps. Je n’ai donc goûter que la chair en sashimi, coupée en lamelle, lors d’un repas de famille à Chiba.