Comme j’en ai parlé à propos du lac de Créteil, les vagues de froid de cet hiver ont fait venir pas mal d’oiseaux inhabituels dans la région. Ainsi, certains observateurs ont pu voir des canards comme la sarcelle d’hiver sur la Seine parisienne.
Sans être aussi rare que la sarcelle, le foulque reste peu fréquent dans la capitale intra-muros. En janvier, j’ai eu la chance d’en voir, deux ensemble, non loin du port St-Bernard.
Le coup de froid n’est certainement pas la seule cause de leur venue. C’est une espèce très commune en France, même dans la proche banlieue (Vincennes, Créteil etc), qui essaye peut-être d’étendre leur territoire.
Je suis tenté de tenir le même propos pour les cormorans.
Alors qu’ils étaient plutôt cantonnés dans les parties périphériques de la Seine parisienne, cet oiseau pêcheur est vu de plus en plus dans le centre de la capitale. En février, au même endroit que j’avais vu les foulques, j’en ai comptés une dizaine. Et selon d’autres ornithologues, il y en avait eu une quarantaine en janvier !
Chassés ou braconnés à cause de leur mode alimentaire (ce sont des mangeurs de poissons : gênants pour certaines activités humaines), je pense qu’ils se méfient de l’homme.
Mais nous ayant observé pendant des années, ils ont du se dire que Paris est finalement un territoire assez plaisant.
On dit aussi que la qualité d’eau de la Seine s’améliore et la population des poissons est en augmentation. Personnellement, je constate aussi la multiplication de la présence des plantes et insectes aquatiques.
Quoi qu’il en soit, le cormoran reste un de mes motifs préférés, avec leurs « gueule » et attitude intéressantes.
Magnifiques tes croquis!!!
Merci Anne-Lise.
Je suis en train de refaire une sculpture de cormoran, après avoir observé en détail ce magnifique oiseau cet hiver.
Tsunéhiko