Les premiers lézards parisiens (le lézard des murailles), je les avais observés du côté de la Porte de Vitry, autour du chemin de fer. C’était il y a quelques années, et depuis, les travaux de rénovation ont fini par dévorer les friches. Ensuite, j’ai fréquenté le boulevard Poniatowski, où existait une population florissante, une des plus riches que j’ai vue dans Paris intra-muros. Là aussi, les travaux sont en cours.
Mais l’espèce a une bonne faculté d’adaptation et je suis sûr que leur effectif va rattrapper ces pertes. Un exemple : pas loin d’une gare RER, peu à peu une population s’est installée. Les herbes laissées en friche attirent de nombreux insectes, qui lui assurent un bon festin.
L’automne dernier, j’étais dans la quartier de Bastille et remarquai sur le trottoir, une petite forme triangulaire. C’était un papillon de nuit, aux ailes grises marbrées avec des taches rouge orange. La lichénée rouge… Si de nombreux papillons nocturnes vivent encore à Paris, ce fut un grand plaisir de rencontrer une si belle espèce. Même si cet individu avait perdu la vie sur le bitume.
Magnifique tes dessins ! Il y a de la nature sauvage dans Paris
Vivement le printemps que tout ce petit monde se réveille 
Merci Yacine pour ton sympathique commentaire.
Tu as raison : avecles beaux jours, les fleurs et insectes seront de retour; les oiseaux vont chanter et parader.
Et on peut esperer un carnet rose pour notre couple de pelerin du 15e arrondissement!
Kuwabara vos dessins sont superbes, non seulement pour la qualité mais aussi par la simplicité et coloré. Je vous envoie mes félicitations et mon admiration. César
Cher Cesar,
Merci infiniment pour ces mots sympathiques. Je me dis toujours que la Nature est le plus grand des maitres.