Le week-end dernier a vu tomber les premiers flocons parisiens. Depuis le novembre de l’an dernier, l’hiver a été si doux que cetaines plantes avaient gardé leurs fleurs. Mais là, le froid est arrivé en France pour de bon.
Quand il neige, je pense à une chose : aller voir les traces laissées par les mammifères dans Paris. Contrairement aux autres animaux, les mammifères sauvages sont souvent difficiles à repérer. De plus, la plupart des espèces étant nocturnes, la neige permet de révéler leur présence et de comprendre leur mode de vie.
Sur la Petite Ceinture, même si je savais qu’elle etait là, j’ai cherché les empreintes de la fouine. J’ai pu pister ainsi son parcours : il y a des coins que je connaissais, d’autres soupçonnés, ainsi que des découvertes.
Un autre animal, bien connu et facilement observable, mais dont le mode de vie est souvent mystérieux : le rat surmulot. Ces traces de mon croquis ont été vues dans un parc : j’ai compris que la bête partait d’un petit terrier, suivait une piste, visitait les poubelles et se glissait sous des constructions etc.
Une bonne heure à suivre ainsi les traces de ce rongeur… Je me suis bien amusé à jouer – modestement – le limier du monde animal.