Mi-septembre, j’etais parti marcher quelques jours dans le Jura. J’en ferai un resume dans les jours a venir: en attendant, voici quelques observations dans les environs de Paris.
Du cote d’Etampes, dans l’Essonne, j’ai pu assister a un superbe passage d’hirondelles (la plupart des rustiques, et quelques rares fenetres) le 28 septembre. Des dizaines de ces gracieux passereaux volaient bas dans des champs laboures, certaines se reposaient sur le sol meme. J’en ai pu en compter au moins une centaine, il y en avait probablement plus.
Dans ces champs et friches, je ne pouvais pas manquer les faisans et lievres egalement, mais la, rien a voir avec la nature sauvage. Ce sont pour la plupart des animaux d’elevage, puis relaches ces jours-ci a l’occasion de l’ouverture de la chasse. Alors qu’ils viennet de trouver leur liberte, ils ne savaient pas comment se comporter dans ces milieux, completement perdus. Peut-on les appeler des gibiers?!
Plus l’automne avance, moins on voit les insectes. Quelques rares syrphes ou bourdons sur les dernieres fleurs, et ces libellules rouges ecarlates (des sympetrums) qui s’accouplaient au bord des etangs (Bagneaux-sur-Loing, le 21 septembre).
Les herons cendres sont de retour dans les marais et champs. Ils sont a l’affut des poissons, grenouilles, rongeurs. Apres une bonne averse, l’un d’eux avait sa « huppe » bien en evidence (St Remy-les-Chevreuse, le 26 septembre).
Je suis retourne du cote d’Etampes: je voulais voir comment se comportent les troupes de pigeon ramier dans les cultures. Il y avait les derniers tournesols, dont les graines etaient fort attractives pour ces gros pigeons. En equilibre precaire sur les tiges, ils picoraient la precieuse pitance. Apres de longues minutes de croquis, l’arrivee d’une buse les a fait envoler.
Sur le chemin de retour, je suis passe a cote d’une belle maison , avec un immense jardin. Je savais qu’ils y elevaient des volailles, mais j’ai fais une surprenante rencontre ce jour-la: un oiseau massif marchiat lentement sur le sentier qui bordait la propriete… Aux jumelles, un superbe paon male (malheureusement, depourvu de ses sublimes rectrices), echappe momentanement de son jardin douillet.
