Voici la première partie des notes de mes observations dans la région parisienne (saison printemps-été 2014).
Le grand étang de St-Quentin-en-Yvelines se trouve à l’ouest de la capitale. C’est un des sites qui m’est cher, là où je commençais à chasser avec les crayons… il y a plus de trente ans: canards, bécassines, oies, balbuzard etc. Je n’y étais plus allé pendant longtemps, et depuis deux ans, j’y retourne. Une réserve naturelle a été crée, avec des observatoires et sentiers.
La réserve n’est ouverte qu’une ou deux fois par semaine, parfois moins en hiver. Le printemps est favorable pour voir les oiseaux en reproduction, notamment les laridés: les mouettes rieuses forment une belle colonie, ainsi que – fait notable – les mouettes mélanocéphales.
Ces dernières étaient rares, en tout cas dans la région parisienne, il y a encore vingt ans. L’espèce est en expansion, on la trouve maintenant sur d’autres plans d’eau en Île-de-France.
Par rapport à sa cousine la rieuse, elle a des patterns plus francs: la tête est noire (alors qu’elle est brune chez la rieuse), le bec d’un rouge écarlate. C’est un plaisir de les dessiner, tranquillement depuis l’observatoire.
A noter également les sternes pierregarins qui nichent avec les mouettes. Tout en finesse, c’est un oiseau élégant qui chasse avec virtuosité au-dessus des eaux de l’étang. Sur le dessin, on la voit sur la partie inférieur: elle se toilette, alors que son poussin réclame son déjeuner.
Les beaux jours sont évidemment favorables à l’observation des petits peuples, dans les bois et champs. Les fourmis au travail (ci-dessus, transportant une sorte de moustique), le lagriide ou l’escargot en déplacement… Et le chysomèle se nourrissant réalise à son insu des dentelles tout en finesse.
