Fin décembre 2015, dans un parc parisien: je regardais un groupe de mésange à longue queue. Ce sont des oiseaux agiles et élégants, reconnaissables à leur silhouette en longueur. Un peu moins commune que ses cousines charbonnière et bleue, cette mésange, vue souvent en groupe, vit dans les bois et parcs parisiens.
Et donc, dans ce petit groupe de quatre mésanges à longue queue, il y avait une intruse: toute ronde, comme une balle de ping-pong… Elle avait perdu ses rectrices -les plumes caudales-, et pourtant ne semblait pas être gênée par cet « handicap », volant et inspectant les branches, tout comme ses collègues.
Le parc de St-Cloud se trouve à proximité de la capitale. Il est pour moi facile d’accès, de plus il y a l’Île de Monsieur juste à côté: un doublé intéressant pour la faune et la flore. Ce jour de janvier dernier, j’ai fait une belle brochette de passereaux: grive musicienne, mésanges charbonnière et bleue, troglodyte, merle, pic vert, rouge-gorge, pouillot… Certains commençaient à chanter, laissant présage l’arrivée imminente du printemps.
Sur un mur de Paris intra-muros, j’ai remarqué une tache verte. En me rapprochant, j’ai constaté que c’étaient des mousses. Avec ma loupe, j’ai pu voir les « tiges », avec une sorte de « fruit » au bout… Malheureusement, je ne connais strictement rien de ce monde, alors que ce doit être passionnant! Ce qui était certain: il s’agissait d’une espèce commune, vue déjà mainte fois dans d’autres endroits.
Sur le lac de Daumesnil, au bois de Vincennes, je vais observer de temps à autre les oiseaux d’eau. On y trouve des espèces autochtones comme les grand cormoran, mouette rieuse, poule d’eau, ainsi que des « exotiques » introduites: les inévitables bernache du Canada et cygne tuberculé.
Celui dessiné sur le croquis, était occupé à chercher son déjeuner: il remuait le fond avec ses pattes, puis plongeait son long cou, essayant de capturer ce qui était comestible. Il recommençait plusieurs fois cette opération.
Malgré ses labours, il ne semblait pas être repu. Je compris pourquoi le cygne et autres oiseaux se précipitaient sur les pains qu’on leur jetait: le rendement nutritif est sans comparaison!…