En février, afin de fêter un événement, nous sommes allés dans un restaurant spécialisé de truffe, situé dans un beau quartier parisien. Il nous est peu habituel de fréquenter ces endroits, mais c’était à l’initiative de ma compagne… comme dit le dicton, ce que veut la femme, Dieu le veut.
Bien que je ne suis guère croyant, j’ai répondu présent à cet appel. Le restaurant est un peu select, vu le tarif, pourtant pas trop de chichi, l’atmosphère est conviviale.
Pour la première fois, j’ai pu goûter l’omelette aux truffes. J’avais déjà entendu parler que c’est une de meilleures façons d’apprécier ce champignon si convoité. Et comment! Tout l’arôme de la truffe est délicatement gardé dans le plat d’oeuf: j’avais l’impression de manger du parfum, quelque chose d’à la fois terrestre et céleste… c’est de la magie pure.
Une autre fois, ce fut de la cuisine afghane. Avec un couple d’amis, nous avons passé un moment à apprécier les plats exotiques mais pas si inconnus, vu qu’il y a des points communs avec la cuisine turque ou libanaise.
Le service était impeccable, le patron est venu nous saluer et on a parlé durant de longues minutes sur la situation de son pays. Bref, un autre dîner bien sympathique.
Pour continuer dans les sorties gastronomiques, je voudrais parler d’une amie, chez qui nous avons été invités en février. Elle aime concocter des plats, de l’apéritif jusqu’au dessert: une perfectionniste redoutable.
Ce soir-là, nous avons pu goûter des amuse-bouches (pâté sur des feuilles d’endive), des huîtres, la lotte… tout cela servi au vin blanc délicat mais bien sec, il va de soi! Et je ne veux pas oublier le magnifique plateau de fromage et une succulente salade de fruit.
Pour ceux qui croient que je ne pense qu’à manger, j’apporte un démenti formel: je vais aussi aux concerts. Certes, c’est assez rare mais cet hiver, le groupe mythique anglais The Who était au Zénith de Paris. Les deux survivants, le chanteur Roger Daltrey et le guitariste Peter Townshend qui ont plus de soixante-dix ans, se sont donnés à fond, soutenus par de splendides musiciens notamment le batteur Zak Starkey, le fils de Ringo Star, qui a reçu des leçons personnelles de Keith Moon lui-même.
Nous aurons une autre occasion de suivre le groupe, cette fois « at home », mais ce sera un autre épisode de mon blog.