Nous sommes restes cinq jours a Venise.
Il etait hors de question d’aller au retaurant tous les jours. Nous avons pris donc souvent des trucs a emporter : pizza, wrap, fritures, panini etc… ou bien, on a pris des plats de jour dans les cafes. Je me souviens d’un simple spaghetti aux crevettes, sauce tomate classique. Une delice, du certainement a la qualite de la sauce, de l’huile d’olive et des nouilles a la dente, comme il faut…
Le dernier soir, on est alle dans un trattoria (equivalent d’une brasserie), car il y avait une specialite locale que je voulais absolument deguster : le spaghetti a l’encre de seiche. Je ne fus pas decu, bien au contraire,,, de plus, le plat etait accompagne d’un blanc bien sec.
Notre dernier jour a Venise. Je me suis permis de partir seul, tot le matin (ma femme prefere rester au lit jusqu’a huit heures, au moins).
Je pris le vaporetto pour admirer le soleil levant sur la ville. Je fis rapidement ce croquis, depuis le pont de l’Academia : une vision magique une fois de plus…
Si Venise possede indeniablement des atouts touristiques (monuments, musees, architecture et canaux etc), il y a aussi une Venise populaire, citoyenne, la ou vivent les gens.
Pres de notre hotel, je suis passe plusieurs fois par la place Santa Margherita. Peu de touristes, elle etait animee surtout par les locaux : le grand-pere qui venaient chercher son petit-enfant a l’ecole, le couple amoureux, les etudiants assis par terre bavardant…
Je retiendrais cette image des petites filles dessinant sur les dalles a la craie. Les jeunes meres se melaient a elles : une image ludique, amusante, pleine d’affection.