Mi-aout, je suis retourne voir les guepiers dans l’Essonne. Trop tard, je n’entendais plus leurs cris flutes, ni apercu leur silhouette aerodynamique: ils etaient repartis vers l’Afrique.
Je me contentais de dessiner les papillons (comme l’amaryllis et le procris ci-dessus), sauterelles ou bourdons… et vis un faucon dans le ciel.
De loin, je m’etais dis « encore un crecerelle -fort commun dans le coin-« … mais son vol etait plus rapide et vigoureux. Comme il s’approchait, j’ai pu voir sa forme plus massive et le patern tres marque noir-et-blanc: un faucon pelerin.
Il chassait. Une fois il a poursuivi un ramier, et plus tard, une linotte ou un bruant dans un champ. Celui-ci finit par s’echapper, mais il etait fascinant d’observer ce rapace ajuster son vol tout en finesse pour saisir sa proie.
Deux crecerelles sont arrives et harcelerent le pelerin, qui finit par s’en aller.
Alors qu’il faisait beau au petit matin, les nuages commencerent a couvrir le ciel. Je m’appretais a quitter le lieu, lorsqu’un autre rapace, au vol nonchalant et rasant le sol arriva. Assez longiforme, brun et beige, avec un croupion blanc. C’etait une femelle du busard St-Martin, chasseur d’oiseaux aussi.
A son approche, une bande de linotte s’est envolee. Le busard continua sa course tranquillement: il devait savoir que d’autres occasions se presenteraient. En effet, les etourneaux, mesanges ou bruants ne manquaient pas dans le secteur.