Janvier de cette annee fut sous le signe des oiseaux d’eau (c’est un grand classique en hiver!).
En plus de mes coins preferes (lacs des Bois parisiens, la Seine intra-muros..), j’ai pu observer les especes plutot rares, grace au grand froid et les infos piochees sur les sites des naturalistes franciliens, notamment Faune Ile-de-France.
Les harles, garrots ou macreuses qui hivernent habituellement dans les grands plans d’eau de l’Est ou du Nord, sont descendus jusque dans la region parisienne, chasses par la glace et la neige. C’est ainsi que j’ai pu dessiner les macreuses brunes, canard plongeur de region cotiere, sur l’etang de la Base de loisirs de Cergy (vignette de la couverture). Sans etre exceptionnelle, c’est une espece peu commune, en particulier en Ile-de-France. Ce furent des jeunes adultes, j’aurai aime (pour le cote graphique) dessiner le male mature… mais bon, c’etait deja pas mal.
J’ai vu egalement une femelle de harle, mais trop loin pour la determination… J’aurai dit tres probablement un harle bievre: ce qui fut confirme le jour suivant par d’autres ornithologues.
Il me restait le garrot a l’oeil d’or, petit canard venu du Grand Nord, signale par ci par la par mes collegues. Mais comme certains le savent, je suis aussi tres interesse par les especes dites communes: je ne me suis pas lasse a dessiner les foulques macroules au parc du Sausset, en train de picorer dans les herbes a quelques metres, tellement habituees a la presence humaine.
Quelques jours apres, j’y suis retourne, cette fois determine a dessiner les becassines des marais (le parc du Sausset est un des hauts lieux d’hivernage region parisienne). Or la neige et surtout la glace avaient fait fuir entre temps ces elegants limicoles. Je me suis quand meme balade dans ce parc, a observer la buse, les pies, grives litornes et lapins.