Sur proposition de mon épouse, nous avons pris un long week-end en août pour partir en Normandie (selon un proverbe français, « ce que dit la femme, Dieu le veut »).
L’an dernier, on a fait un séjour à Cabourg: c’était sympathique, mais Trouville -que nous connaissions- nous convenait tout à fait: plus près de Paris, et plus abordable que Deauville voisine.
Entre deux séances de baignade en eau stimulante (autrement dit: froide), je cherchais des coquillages et autres petites bêtes échouées sur la plage. C’est ainsi que j’ai eu en main ce crabe mort, peut-être un Acanthonyx, aux formes étranges que j’ai eu le plaisir à croquer sur le sable.
Vue également cette pierre, qui portait en elle un coquillage fossilisé. Une petite machine à voyager dans le temps, qui m’est tombée dessus par hasard.
De la chambre de notre hôtel, j’entendais des cris familiers du goéland argenté. L’espèce niche également sur les toits d’immeuble à Paris (moins nombreux, certes) et j’y ai longuement observé leur reproduction.
Je n’avais qu’à ouvrir la fenêtre et leur nid était juste en face: il y avait un unique poussin, déjà assez grand, en duvet gris foncé. Il se faisait nourrir par ses parents, des crustacés et poissons régurgités…
Etonnamment, la météo fut plus que clémente: j’ai pu ainsi profiter des trois jours pleins, à observer et dessiner, mais aussi à me baigner et me balader dans les rues de cette charmante ville portuaire.