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Obs de printemps

blog150321

Au Bois de Vincennes, il y a un observatoire non loin du château. J’y suis passé fin février.
En marchant dans le bois, j’entendais partout des chants d’oiseau. Mésange charbonnière, merle noir, troglodyte… et un petit pic, l’épeichette, qui tambourinait un tronc mort. Le chant n’étant pas leur fort, les pics procèdent ainsi pour affirmer leur présence.

A l’observatoire, à peine installé avec les jumelles et le carnet, j’ai le plaisir de voir arriver un martin-pêcheur sur l’étang. Une jolie femelle, qui s’est posée sur une massette, a tenté de capturer une proie en plongeant deux fois, en vain. Elle est encore restée quelques moments, puis disparut.

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L’un de mes sites préférés dans la petite couronne est la forêt de Meudon. Située à proximité de la capitale, elle est bien fournie en faune et flore.
L’une des espèces que j’y recherche n’est pas locale, mais venue du lointain Extrême-Orient: le tamia de Sibérie. Il est vendu en nombre sous le nom de l’écureuil de Corée dans les animaleries. Echappé ou « laissé en liberté », ce petit rongeur a colonisé quelques massifs forestiers, notamment à Sénart et Meudon.
Plus terrestre que son cousin, l’écureuil roux, et peu timide, il se laisse facilement observer. Ce matin du début mars, je l’ai repéré sur une branche, immobile, en se chauffant aux premiers rayons du soleil. Sa queue était toute fine et courte, peut-être que c’était leur période de mue.

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Je connaissais plusieurs stations de la primevère acaule, une des premières fleurs du printemps, du côté de Bièvre. J’en avais jamais dessinée, cette année était une excellente occasion puisque lorsque j’y suis passé, c’était la pleine floraison.
La plante est basse (contrairement à la primevère officinale), ses fleurs jaunes crème sont à la hauteur des feuilles. Le sous-bois étant encore hivernal, elle était bien visible parmi les feuilles et branches mortes.

J’ai rempli des pages à croquer ces splendides fleurs, mais je me demandais si leur origine était bien sauvage: il y avait des fleurs en majorité jaunes, mais quelques unes blanches immaculé et d’autres pourpres clair, des couleurs caractéristiques de variété cultivée.
Bien que le site étant en plein bois, les habitations n’étaient pas loin. Peut-être qu’il y a eu des apports des individus depuis les jardins, formant ainsi une communauté mi naturelle mi horticole.

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