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Observations londoniennes

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Ma femme est une fan inconditionnelle du groupe The Who. Elle a voulu assister absolument au concert donné par le groupe mythique, chez eux à Londres, en février. Elle m’a demandé de l’accompagner, et je n’ai guère hésité… car en plus de cette performance musicale, je pouvais espérer observer la faune londonienne. La capitale anglaise est célèbre notamment pour ses renards urbains.

Nous sommes arrivés à Londres sous une pluie fine. Le soir même, on s’est rendu à Wembley Stadium. La plupart de public était de notre génération (la cinquantaine), mais pas mal de jeunes aussi. Dès le début du concert, le public commença à chanter.. l’ambiance était tout autre qu’à Paris, plus euphorique et dynamique. Les deux membres historiques du groupe semblaient être d’ailleurs bien plus à l’aise.
Tout au long du concert, j’ai vu les allers et venus des Anglais, avec leurs pintes de bière… En fait ils boivent énormément, avant, pendant et après: dans le métro du retour, certains se passaient une bouteille de whisky. Quelques hommes ne pouvant plus marcher droit, étaient soutenus par leurs camarades, eux-mêmes passablement éméchés.

Le lendemain, j’étais parti à pied pour parcourir les rues londoniennes, alors qu’il faisait encore nuit. Nos amis anglais (chez qui on a dormi) m’ont bien confirmé que le renard n’est guère rare. J’ai du marcher trois heures dans les rue et ruelles: pas l’ombre d’un renard, mais un chat, puis peu avant l’aurore, un merle sur un trottoir…
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Mais à part le renard urbain, j’avais d’autres objectifs dans la capitale anglaise.
Le parc Richmond en était un: un immense parc, genre bois de Boulogne, où vivent les cerfs et biches. J’y suis arrivé au petit matin, et ai vu en effet une harde de beaux cerfs élaphes. Cependant la distance était un peu grande, en tout cas trop loin pour un croquis. Par contre, il y avait des groupes de daim, nettement moins farouches. Je n’avais pas vraiment eu l’occasion d’observer de près ce cervidé. Les bois étranges de mâle, le combat entre les jeunes… Tout cela m’a permis de remplir les pages de mon carnet.

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Je suis passé ensuite aux parcs du centre de Londres. Là, c’est une espèce dite invasive, l’écureuil gris venu de l’Amérique, que je voulais dessiner. Mais ce fut d’une facilité déconcertante: l’imposant écureuil (plus massif que le roux indigène) était partout et se montrait aussi bien sur le sol que dans les branches!

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