Voici un résumé de mes observations, fin 2015 et début 2016, autres que celles relatées précédemment.
Ayant vu des coins intéressants pendant mes recherches du brame de cerf, je suis retourné plusieurs fois dans la forêt de Rambouillet. C’est ainsi qu’en fin d’hiver, j’ai pu remarquer à la lisière, plusieurs passereaux rouge écarlate, noir et blanc. Des mâles du bouvreuil pivoine, un passereau discret, dont la population semble décliner. J’ai pu en avoir trois dans mon champs de vision du téléscope, que j’ai croqué à loisir.
Une autre fois, ce fut un pic épeiche qui cherchait sa pitance sur les branches d’un vieux chêne. D’habitude farouche – les pics évitent l’homme -, cette femelle était moins timide et restée longtemps au-dessus de ma tête.
Sur le site Faune Île-de-France, on avait signalé la présence du grèbe jougris. Cette espèce, rare dans la région, est un superbe motif à dessiner. Je l’ai fait en long et en large au lac de Créteil, il y a quelques années, mais là, il y aurait un couple. Thierry Barra avait d’ailleurs observé leur parade. Je ne pouvais pas rater une pareille occasion. Malheureusement, bien que je les ai trouvés sur ce lac du nord-est de la région parisienne, ils ne sont guère manifesté en amoureux…
En revanche, j’ai dessiné cette scène, typique de ces milieux humides modifiés par l’homme: introduction des espèces allochtones, souvent invasives. En occurrence ici, les bernaches du Canada et le ragondin.
Un autre fait marquant, en fin 2015: François Thévenon et l’association « Aventures Nomades » avaient organisé une séance des plantes sauvages et comestibles. Nous avons donc été quelques uns à suivre ces spécialistes, dans un immense parc dans l’est de l’Île-de-France. La cardamine, l’alisier ou le cormier, autant d’espèces à déguster… Tout cela s’est terminé avec un pique-nique fort convivial, avec des produits concoctés par nos amis: le pesto d’ail de l’ours et la confiture de l’églantier.
merci pour la balade joliment illustrée :-))
Merci pour ta visite, Strange!